Un exemple de pratique sportive inclusive.
L'exemple de Rohan Murphy permet de réfléchir à ce que signifie un handicap.
A l'instar d'Oscar Pistorius ou d'Aimee Mullins, son absence de jambes lui permet de produire une nouvelle efficacité. C'est ce que Bernard Andrieu appelle "le corps capacitaire" (voir Le corps capacitaire : La performativité des handi-capables)
Il n'est plus question de handicap mais de spécificité, d'adaptation et donc d'innovation dans la manière d'agir, dans la technique.
Il n'est plus question de handicap mais de spécificité, d'adaptation et donc d'innovation dans la manière d'agir, dans la technique.
Dans la vidéo, de Rohan Murphy, ce que je trouve remarquable sur ce point, c'est la manière dont il utilise ses appuis, notamment dans les rotations... Sur son site, Rohan Murphy note: "Je considère mon handicap comme un don ("I accept my disability as a gift"). C'est ce don qui lui permet de faire ce que personne d'autre ne peut faire.
Tout comme Pistorius, Murphy interroge le monde sportif fédéral basé sur la ségrégation des anatomies et des différences corporelles (selon l'âge, le sexe, le poids, le niveau de pratique, etc.)
Pour en savoir plus: Rohan Murphy
Tout comme Pistorius, Murphy interroge le monde sportif fédéral basé sur la ségrégation des anatomies et des différences corporelles (selon l'âge, le sexe, le poids, le niveau de pratique, etc.)
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