des ados... à la tenue correcte? |
journée d'étude à Namur en 2008 |
Cet article s'inscrit dans un dossier élaboré par Egalité-infos:
"Génération lolitas: le reflet d'une hypersexualisation?"
Pour une fois, c'est le point d'interrogation qui interroge les mutations de l'apparence des jeunes générations (notamment de celles des jeunes filles).
Je vous renvoie également à l'article commis avec Sandrine Jamain-Samson et publié dans le n°43 de la revue Sociologie et sociétés (printemps 2011), numéro thématique intitulé "Pour une sociologie de la mode et du vêtement":
Philippe Liotard & Sandrine Jamain-Samson: "La “Lolita” et la “sex-bomb”, figures de la socialisation des jeunes filles. L'hypersexualisation en question." (pour accéder au résumé, suivre le lien)
Où l'on constate tout de même qu'il y a un fossé entre l'usage de la figure de la lolita ou de la sex-bomb dans les fictions (notamment cinématographique), dans les magazines à destination des jeunes et les usages vestimentaires ordinaires de ces dernières.
Lolita... affiche du film de Stanley Kubricks |
Lolita malgré moi avec Lindsay Lohan film pour ados |
Article intéressant qui soulève de nombreuses questions. Je me suis arrêtée sur l'expression de "signal de disponibilité sexuelle" publié par le Crioc.
RépondreSupprimerOn pourrait constater que ce "signal" est souvent perçu différemment s'il vient d'une femme ou d'un homme. Par exemple on peut malheureusement entendre des réflexions sur les femmes du style "si tu t'habilles comme une salope attends toi à être traitée comme telle". Comme si la disponibilité sexuelle chez la femme pouvait s'accompagner d'absence de droit au respect alors que pour des hommes la notion de "disponibilité sexuelle" fait penser à une liberté de droit pour l'homme.
Je pense donc qu'un effort "d'égalité" dans ces droits peut être fait et ainsi, éventuellement dans certain cas déresponsabiliser le vêtement "hypersexualisant" (même chez les jeunes), pour plutôt responsabiliser ces idées sur la "disponibilité sexuelle".
Je crois que ce que j'exprime là est un peu cliché, mais c'est ce que m'a révélé cette expression.