Et quelle icône!
Dans mon billet sur Lemmy, j'en faisais le corps du rock. Un corps du rock parmi d'autres mais qui incarnait la virilité rock dans sa manière de jouer comme dans sa manière d'être et de parler.
Un corps érotique aussi, dont l'érotisme venait précisément de cette manière de se camper sur scène, cheveux aux vents, voix rauque crachant dans le micro au-dessus, la basse en érection.
Un corps brut. Quasiment inchangé si ce n'est par l'âge puis la maladie.
Tout le contraire de Bowie au corps souple et fin, androgyne, transformé tout au long de sa carrière. Un corps modifié, transformé, un corps de mutant, un corps d'alien. Un corps qui annonçait ce qui pouvait advenir au corps lorsqu'on saurait conquérir les poussières d'étoile avec Ziggy, un corps de rebel rebel.
Bowie, un corps d'alien Queer |
C'est ce corps changeant de coiffures, de maquillage, de costume que Martin Vindberg a aussi présenté sur son blog du Monde.
Bowie était un corps sensuel, érotique, séduisant autant les femmes que les hommes, combinant la virilité rock, la sensualité du dandy et une féminité travaillée pour brouiller les frontières du genre. Un corps qui a électrisé les foules en concert et fasciné les fans tout en les déroutant à chaque changement musical et corporel.
le corps Alien de Bowie venu des étoiles (comme tout bon alien) est reparti dans les étoiles, en laissant quelques traces de poussières
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